The butterfly effect of sociocracy (Traduction française plus bas)
Certified sociocracy experts of TSG add the Sociocratic Circular Method (SCM) to existing systems of organisation. They realise that changing processes are learning processes and that changing behaviours doesn’t happen by turning the switch. They know from their own experience what it means to be equivalent and accountable in a global sociocratic organization and they want to share with their clients the same experience. An experience often described as “natural, obvious, simple”, and surprising; “is it possible to have this commitment and interconnectedness in our organisation? How come that, we behave differently and have more energy after a circle meeting than before?”
How come that, most of the time, we recognise the sociocratic principles as “coming back home”, and why are we not able to naturally create a home? How come that Gerard Endenburg made the mistake 50 years ago, to think that it so simple and in line with nature, that he only told it to the employees of his business?
Most people don’t know that Sociocracy and modern physics are coming from the same source: The Power of Ten.
(The Power of Ten, called by modern scientists a “Meme” or “The Night Watch” of modern physics, is kept in the Library of The Congress as American cultural heritage. Every year the 10/10 is the celebration of the Power of Ten, nowadays the day of sustainability.)
Power of Ten
After world war two (1950), Kees Boeke wrote “We in the universe, the universe in us” to teach children of his school not to obey, but to be responsible. Eight years later he wrote Cosmic View: The Universe in Forty Jumps and described the universal role of hierarchy as a sequence of scale levels. This book started with a picture of a little girl shown at 1/10th scale. The next picture showed the same girl at the 1/100th scale, in which she’s now pictured as sitting in her school courtyard. Each successive picture was plotted at ten times a larger scale. The 8th picture shows the entire Earth. The 22nd picture shows the all of Milky Way Galaxy. The last picture in the sequence shows galaxies out to a distance of 750 millions light years.
Kees Boeke’s article Cosmic View later provided the basis for the famous film Power of Ten (1977), by Charles and Ray Eames. In this film, the Eames couple (with thanks to Kees Boeke) used the system of exponentials powers to visualize the importance of scales in terms of zooming in and out between the level of a carbon atom and the edge of the known universe.
While attending Kees Boeke’s school “Werkplaats” as a kid, Gerard Endenburg was exposed to Boeke’s insights of “We in the Universe, the universe in us” and of the universal hierarchical scheduling. Later as technical engineer and designer at Philips he gathered his knowledge about physics, cybernetics, biology and nature to design a new social science: Sociocracy. This might explain that hierarchy, structures and other universal laws which support Quantum physics, biology take their natural place in Sociocracy.
This fundamental notion of hierarchy adopted by Endenburg thus involves a sequence of levels of scales. In the film “Power of Ten”, this sequence runs from a carbon atom to the entire universe. In the Sociocratic Circular Method (SCM), we define organizational hierarchy as a sequence of levels of abstraction and accountability.
Since I know a little bit more about modern science, Quantum and chaos theory etc. I see universal laws expressed in the Power of Ten and in Sociocracy. The development by means of Sociocracy is about the development of the different roles of hierarchy, about interconnectedness and growing autonomy.
Sociocracy is based on the principle that we are part of one whole of dynamic processes. In equivalency of every single particle, system, (including the particle) and the relevant environment (including the system). In Sociocracy a particle can be an individual or a country or a whole system. At every level the same principles. Small or big is relative. It depends on our position in the whole.
Any relative open system has the (learning-) capacity to respond to changes and disorders by reorganizing itself at a higher level of organization. The universe order and disorder are complementary and a continuum process.
Members of a sociocratic circle learn how to welcome disorder and create new order.
In a circle meeting, members test their ideas, share learnings, generate creativity, look for better ways, create tolerance and clear boundaries, forgive mistakes, feel connected and encouraged and get hope, when they have lost. This process of creating gives energy, makes free and safe to “do what has to be done”.
It is both coming home and continuing learning to act according to Sociocratic patterns. The continued change of the “ME” (individual) – the “WE’” (including ME) – “IT “ (including WE).
Adding, Sociocracy is like the analogy of the butterfly effect used in Chaos theory: a small change can make much bigger changes happen.
Annewiek Reijmer
February 26, 2020
L’effet papillon de la sociocratie
Les experts certifiés en sociocratie de TSG ajoutent la Méthode Circulaire Sociocratique (SCM), aux systèmes d’organisation existants. Ils ont conscience que les processus du changement sont des processus d’apprentissages et que les changements de comportements ne se produisent pas juste en tournant l’interrupteur. Ils savent par leurs propres apprentissages ce que signifie d’être équivalent et responsable dans une organisation sociocratique globale et ils veulent offrir à leurs clients la même expérience. Une expérience souvent décrite comme « naturelle, évidente, simple » et surprenante ; « est-il possible d’avoir cet engagement et cette interconnexion dans notre organisation ? Comment se fait-il que nous nous comportions différemment et que nous ayons plus d’énergie après la réunion de cercle qu’auparavant ? »
Comment se fait-il que la plupart du temps nous qualifions les principes sociocratiques comme « un revenir chez soi », et cependant pourquoi ne créons-nous pas immédiatement « un chez soi, chez nous ? ». Comment se fait-il que Gerard Endenburg ait fait l’erreur il y a 50 ans, de penser que c’était si simple et si conforme à la nature, qu’il l’a uniquement partagé aux employés de son entreprise ?
La plupart des gens ne savent pas que la sociocratie et la physique moderne proviennent de la même source : The Power of Ten / le Pouvoir des Dix.
(Le Pouvoir des Dix, appelé par les scientifiques modernes « Même » ou « La Veilleuse de Nuit » de la physique moderne, est conservé à la Bibliothèque du Congrès en tant que patrimoine culturel américain. Chaque année le 10/10 est la célébration du Pouvoir des Dix, de nos jours, c’est le jour de la durabilité.)
Puissance de dix
Après la seconde guerre mondiale (1950), Kees Boeke a écrit « Nous dans l’univers, l’univers en nous » pour enseigner aux enfants de son école non pas à obéir, mais à être responsables. Huit ans plus tard, il a rédigé Cosmic View : The Universe in Forty Jumps (Point de Vue Cosmique : L’univers en Quatre Bonds) où il décrit le rôle universel de la hiérarchie comme une séquence de niveaux d’échelle. Ce livre commence avec une photo d’une petite fille présentée à l’échelle 1/10. La photo suivante montre la même fille à l’échelle 1/100e, dans laquelle elle est présentement assise dans la cour de son école. Chaque image successive est dévoilée à une échelle dix fois plus éloignée. La 8ème photo montre la Terre entière. La 22ème photo montre toute la galaxie de la Voie lactée. La dernière image de la séquence montre des galaxies à une distance de 750 millions d’années-lumière.
L’article de Kees Boeke « Cosmic View » a par la suite servi de base au célèbre film Power of Ten (1977) de Charles et Ray Eames. Dans ce film, le couple Eames (en remerciant Kees Boeke) a utilisé le système du pouvoir exponentiel pour visualiser l’importance de l’échelle en termes de zoom avant et arrière, entre le niveau d’un atome de carbone et le bord de l’univers connu.
Enfant, Gerard Endenburg, fréquentait l’école de Kees Boeke « Werkplaats », il a été ainsi exposé aux idées de Boeke sur « Nous dans l’univers, l’univers en nous » et sur l’ordonnancement hiérarchique universel. Plus tard, en tant qu’ingénieur technique et concepteur chez Philips, il a rassemblé ses connaissances sur la physique, la cybernétique, la biologie et la nature pour concevoir une nouvelle science sociale : la sociocratie. Cela pourrait expliquer que la hiérarchie, les structures et d’autres lois universelles, supportées par la physique quantique, la biologie, soient naturellement présentes dans la sociocratie.
Cette notion fondamentale de hiérarchie adoptée par Endenburg implique donc une séquence de niveaux d’échelles. Dans le film “Power of Ten”, cette séquence va d’un atome de carbone à l’univers entier. Pour la méthode circulaire sociocratique (SCM), nous définissons la hiérarchie organisationnelle comme une séquence de niveaux d’abstraction et de responsabilité.
Comme je connais un peu mieux la science moderne, la théorie quantique et celle du chaos, etc., je vois les lois universelles qui s’expriment dans le Pouvoir des Dix et aussi dans la Sociocratie.
Le développement par le biais de la sociocratie concerne le développement des différents rôles de la hiérarchie, de l’interconnexion et d’une autonomie croissante.
La sociocratie est basée sur le principe que nous faisons partie d’un ensemble de processus dynamiques. Dans l’équivalence de chaque particule, système (y compris la particule) et l’environnement pertinent (y compris le système). Dans la sociocratie, une particule peut être un individu ou un pays ou un système entier. A tous les niveaux, les mêmes principes. Le petit et le grand sont relatifs. Cela dépend de notre position dans l’ensemble.
Tout système ouvert relatif, a la capacité (d’apprentissage) pour réagir, aux changements et au désordre, en se réorganisant à un niveau d’organisation plus élevé. L’ordre et le désordre de l’univers sont complémentaires et un processus continu.
Les membres d’un cercle sociocratique apprennent à accueillir le désordre et à créer un nouvel ordre.
Lors d’une réunion en cercle, les membres testent leurs idées, partagent leurs apprentissages, génèrent de la créativité, recherchent de meilleures voies, créent de la tolérance et des limites claires, pardonnent les erreurs, se sentent connectés et encouragés et obtiennent de l’espoir lorsqu’ils ont perdu.
Ce processus de création donne de l’énergie, de la liberté et de la sécurité pour
« faire ce qui doit être fait ».
C’est à la fois rentrer chez soi et continuer à apprendre à agir en accord avec les modèles sociocratiques. Le changement continu du « JE » (individuel) – du « NOUS » (y compris MOI) – et de L’ENSEMBLE (y compris NOUS).
Et j’ajoute, la sociocratie est comme l’analogie de l’effet papillon utilisé dans la théorie du Chaos : un petit changement peut faire advenir des changements bien plus grands.
Annewiek Reijmer
26 février 2020
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