How Charcuterie Cosme succeeds in its transmission (Traduction française plus bas)
Since last April, the family business, known for its rillettes, has two new buyers, Frédéric and Julie Lalande. To support them in this transmission, they called on a business sociocratic expert.
“Charcuterie Cosme despite its size (160 employees and a turnover of 27 million euros), has always been managed by a single man, Joël Cosme, its founder in 1989, although accompanied by his wife,” explains Frédéric Lalande, his son-in-law and former commercial manager of the company, now a core entrepreneur with his wife Julie. “The whole point of this transmission, in a very family context, with a strong regional presence (95% of the turnover), is that everyone can take their new place,” explains the new leader. During a management training of sociocracy (Sociocracy is a participative management method), Julie Lalande met Hélène Dorval, specialist in sociocracy who heads the consulting company TSG France (The Sociocracy Group France).
Hélène, the sociocratic expert, accompanied Charcuterie Cosme for two years, until the effective transmission on April 1, 2017. “At the beginning, there was an inventory and each of the four of us (my wife and I, my stepfather and my mother-in-law, former general director in charge of administration and human resources) expressed her idyllic vision. We had monthly meetings where everyone could say things and define the new organization. We had time to put this transmission in place,” says Frédéric Lalande. It has been defined, in consultation with Joel, that he would continue.. Cosme would continue to spend two to three days a week in the company, to take care of strategic missions and that he would be the brand ambassador. “One of the missions will be to recruit organic breeders, to develop an organic range. To perfect the transmission and avoid the loss of information, an active transition committee of two hours per month is set up between the two men. “These meetings provide a space for discussion and security,” said Hélène Dorval. “The fact of being accompanied avoids the unspoken or the development of beliefs,” recognizes Frédéric Lalande.
Towards a participative management method
Transmission work, still with the support of Hélène Dorval, also continues with service managers to better structure and organize the business. “We are moving from a patriarchal management system to a participative management system, where everyone informs the system. The other stake of this succession is to be able to replace the founder. We have set up a monthly management committee with seven people, each with an equal voice. A charter was also written together. I remain the leader of these meetings, but a moderator and a secretary are elected with a one-year mandate”, continues the co-director. The aim is to define, beyond transmission, a new organization with new management methods.
Sociocracy, a method of helping governance
It is a help tool for setting the rules for communication and decision-making. It does not destroy the hierarchical structure, but creates a time and a space for exchange, with a mode of decision-making by consent. There should be no objections. “My role is to open the meeting, animate it and close it. Sociocracy avoids the power games and the influences inherent in decision-making,” says Hélène Dorval, director of TSG France.
It is a tool of co-responsibility: in addition to the question of transmission, Charcuterie Cosme now uses sociocracy as a management method. “Two days of meeting with senior executives allowed everyone to present their challenges, their pride and their objectives for the year 2018. These are regulated and validated by the other members, thus leading to joint responsibility. “
Comment Charcuterie Cosme réussit sa transmission
Depuis avril dernier, l’entreprise familiale, connue pour ses rillettes, a deux nouveaux repreneurs, Frédéric et Julie Lalande. Pour les accompagner dans cette transmission, ils ont fait appel à une spécialiste de la sociocratie en entreprise.
« Charcuterie Cosme malgré sa taille (160 salariés et un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros), a toujours été gérée par un seul homme, Joël Cosme, son fondateur en 1989, bien qu’accompagné de sa femme », explique Frédéric Lalande, son gendre et ancien responsable commercial de l’entreprise, aujourd’hui corepreneur avec sa femme Julie. « Tout l’enjeu de cette transmission, dans un contexte très familial, avec une forte implantation régionale (95% du CA), est que chacun puisse prendre sa nouvelle place », poursuit le nouveau dirigeant. Lors d’une formation en management, Julie Lalande a rencontré Hélène Dorval, spécialiste de la sociocratie, une méthode de management participatif, qui dirige la société de conseil TSG France (The Sociocracy Group France).
Celle-ci a accompagné Charcuterie Cosme pendant deux ans, jusqu’à la transmission effective le 1er avril 2017. « Au départ, il y a eu un état des lieux et chacun de nous quatre (ma femme et moi, mon beau-père et ma belle-mère, ancienne directrice générale en charge de l’administratif et des ressources humaines) a exprimé sa vision idyllique. Nous avons eu des réunions mensuelles où chacun a pu se dire les choses et définir la nouvelle organisation. Nous avons eu le temps de mettre cette transmission en place », raconte Frédéric Lalande. Il a été notamment défini, en concertation avec que Joël Cosme continuerait à passer deux à trois jours par semaine dans l’entreprise, pour s’occuper de missions stratégiques et qu’il serait l’ambassadeur de la marque. « Une des missions sera de recruter des éleveurs bio, pour développer une gamme biologique. » Pour parfaire la transmission et éviter la perte d’informations, un comité de transition actif, de deux heures par mois est mis en place entre les deux hommes. « Ces réunions offrent un espace d’échange et de sécurité », souligne Hélène Dorval. » Le fait d’être accompagné évite les non-dits ou le développement de croyances », reconnaît Frédéric Lalande.
Vers une méthode de management participatif
Le travail de transmission, toujours avec l’appui de Hélène Dorval, se poursuit aussi avec les responsables de service pour mieux structurer et organiser l’entreprise. « Nous passons d’un système patriarcal de gestion à un système de management participatif, où chacun informe le système. L’autre enjeu de cette succession est de pouvoir remplacer le fondateur. Nous avons mis en place un comité de direction mensuel avec sept personnes, qui ont chacune une voix équivalente. Une charte a d’ailleurs été rédigée ensemble. Je reste le chef de ces réunions, mais un animateur et un secrétaire sont élus avec un mandat d’une année », poursuit le codirigeant. Le but est de définir, au-delà de la transmission, une nouvelle organisation avec de nouvelles méthodes de management.
La sociocratie, une méthode d’aide à la gouvernance
C’est un outil d’aide pour poser les règles de communication et de prise de décisions. Elle ne détruit pas la structure hiérarchique, mais crée un temps et un espace d’échange, avec un mode de prise de décision par consentement. Il ne doit pas y avoir d’objection. « Mon rôle est d’ouvrir la réunion, l’animer et la clôturer. La sociocratie évite les jeux de pouvoir et les influences inhérents aux prises de décisions », relate Hélène Dorval, directrice de TSG France.
C’est un outil de coresponsabilité : outre la question de la transmission, Charcuterie Cosme utilise maintenant la sociocratie comme méthode de management. « Deux jours de réunion avec les cadres dirigeants ont permis à chacun d’exposer ses défis, ses fiertés et ses objectifs pour l’année 2018. Ces derniers sont régulés et validés par les autres membres, entraînant ainsi une coresponsabilité. »
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