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Hello,
Who are you?
My name is Ajoeb Mohamedajoeb, 54 years and born in The Haque, the international city for peace and justice. I am now self employed as a employment mediator. My parents are descendants from migrant workers who were brought by the Dutch from India to Surinam. A country situated just above Brasil. A country five times bigger than The Netherlands but with a total population of 600.000 persons. A real multicultural society
When did you meet sociocracy?
I met Sociocracy from 1998, but I didn’t know that it was Sociocracy. I was a executive secretary for a foundation with the name ElektroWerk. It was an umbrella organisation which consisted of 6 regional foundations and one on a national level. The decisions were made by consent and there was a double link. The only construction rule that was not used was the open election. Piet Slieker was chairman of one of the regional foundations and also member of the national board. He told me about Sociocracy at a certain moment and then in 2005 I decided to follow the orientation course. Later I did also the course to become a certified Sociocratic Expert. I didn’t certify. At this moment I am a member of the Top circle of TSG Netherlands and of TSG North Central Europe.
In the beginning when I got to know Sociocracy, I was a bit doubtful. It came to me as a religion with true believers. I myself am a Muslim and I know that you have hardliners and I don’t know how to say this, people who are more flexible . I am a flexible Muslim, so is it with Sociocracy. The presentation that convinced me the most was a presentation from Monique Wöst, who was a director of Buitenschools Net. She had a board of supervisor, not a classical Top Circle, but it worked well. The financial results where good but most important was the high score of the employee satisfaction. Now I want deepen my understanding of Sociocracy, but also combine it with techniques from the expertise of Mediators, who are guiding meetings all the time. To focus more on the feelings, emotions, interests and needs.
How do you live the “TSG top circle” function?
I do the Top Circle function as an external top circle member. I bring in the social but also my bicultural background, which allows me to share various perspectives with my fellow Top Circle members. It is important to realise that sociocratic reality must be embedded in the legal reality of the country or region in which it operates. With my legal background, that I share as a knowledge where it is necessary. I also find it important to share my knowledge in the field of conflict management.I think that the application of sociocracy within organisations benefits from techniques from the world of mediation and ADR. When there are differences of opinion, it is important to consider matters at the relationship level as well.
What would be your vision of the world?
What is my vision of the world. When you look to the great problems of the world such as:
- Mental health
- Climate change
- Biotechnology risk
- Ecological collapse
- Molecular nanotechnology
- Nuclear holocaust
- Overpopulation
- Global pandemic
On all levels important decisions has to be made by inspiring leaders. This is a difficult task. We need some kind of guidance by a of a policy-making body at world level inspired by the sociocratic construction rules.
Let’s start by educating all leaders in consent decision-making through The Sociocracy Group.
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Ajoeb Mohamedajoeb
August 2021
Bonjour,
qui êtes-vous ?
Je m’appelle Ajoeb Mohamedajoeb, j’ai 54 ans et je suis née à La Haque, la ville internationale pour la paix et la justice. Je suis maintenant indépendant en tant que médiateur du travail. Mes parents sont des descendants de travailleurs migrants qui ont été amenés par les Hollandais de l’Inde au Surinam. Un pays situé juste au-dessus du Brésil. Un pays cinq fois plus grand que les Pays-Bas mais avec une population totale de 600.000 personnes. Une véritable société multiculturelle.
Quand avez-vous rencontré la sociocratie ?
J’ai rencontré Sociocracy en 1998, mais je ne savais pas que c’était Sociocracy. J’étais secrétaire exécutif d’une fondation du nom d’ElektroWerk. C’était une organisation parapluie qui comprenait 6 fondations régionales et une au niveau national. Les décisions étaient prises par consentement et il y avait un double lien. La seule règle de construction qui n’était pas utilisée était l’élection sans cadidat. Piet Slieker était président d’une des fondations régionales et également membre du conseil national. Il m’a parlé de Sociocracy à un moment donné et en 2005, j’ai décidé de suivre le cours d’orientation. Plus tard, j’ai également suivi le cours pour devenir un expert sociocratique certifié. Je n’ai pas obtenu la certification. Actuellement, je suis membre du cercle supérieur de TSG Pays-Bas et de TSG Europe du Nord et du Centre.
Au début, lorsque j’ai découvert la sociocratie, j’étais un peu dubitatif. Elle m’est apparue comme une religion avec des vrais croyants. Je suis moi-même musulman et je sais qu’il y a des partisans de la ligne dure, et je ne sais pas comment le dire, des personnes plus flexibles. Je suis un musulman flexible, il en va de même pour la sociocratie. La présentation qui m’a le plus convaincu est celle de Monique Wöst, qui était directrice de Buitenschools Net. Elle avait un conseil de bienveillance, pas un Top Circle classique, mais cela a bien fonctionné. Les résultats financiers étaient bons, mais le plus important était le score élevé de la satisfaction des employés. Maintenant, je veux approfondir ma compréhension de la sociocratie, mais aussi la combiner avec des techniques issues de l’expertise des médiateurs, qui guident les réunions en permanence. Pour se concentrer davantage sur les sentiments, les émotions, les intérêts et les besoins.
Comment vivez-vous la fonction ” cercle supérieur TSG ” ?
J’exerce la fonction de Top Circle en tant que membre externe du Top Circle. J’apporte la dimension sociale mais aussi mon bagage biculturel, ce qui me permet de partager diverses perspectives avec mes collègues membres du Top Circle. Il est important de réaliser que la réalité sociocratique doit être ancrée dans la réalité juridique du pays ou de la région dans laquelle elle opère. Grâce à ma formation juridique, que je partage comme connaissances lorsque cela est nécessaire. Je trouve également important de partager mes connaissances dans le domaine de la gestion des conflits, car je pense que l’application de la sociocratie au sein des organisations bénéficie des techniques issues du monde de la médiation et des ADR. Lorsqu’il y a des divergences d’opinion, il est important de considérer les choses au niveau des relations également.
Quelle serait votre vision du monde ?
Quelle est ma vision du monde ? Quand vous regardez les grands problèmes du monde tels que :
- la santé mentale
- le changement climatique
- Les risques liés aux biotechnologies
- L’effondrement écologique
- Les nanotechnologies moléculaires
- Holocauste nucléaire
- Surpopulation
- Pandémie mondiale
À tous les niveaux, des décisions importantes doivent être prises par des dirigeants inspirés. C’est une tâche difficile. Nous avons besoin d’une sorte d’orientation par un organe de décision au niveau mondial inspiré des règles de construction sociocratique.
Commençons par former tous les dirigeants à la prise de décision par consentement, par le biais du Groupe Sociocratie.
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Ajoeb Mohamedajoeb
Août 2021